Street Art en octobre au Grand Angle

Une dédicace au Street Art à travers une série de photographies de Bertrand Déhache et une vidéo de Christophe Desprez. 

Ouvrez l’œil ! Du 9 au 31 octobre | En partenariat avec le festival L’Image Publique

Cette série photographique présente un regard singulier sur le monde riche et vivant du graffiti. Un univers caché derrière ces inscriptions qui ornent notre environnement urbain depuis bientôt 40 ans en France. Entre situations originales, silhouettes en action, couleurs inattendues… Je vous propose de vous immiscer dans les coulisses de cette culture.

De la rue aux terrains et tunnels abandonnés jusque sur les transports en commun, pas une surface n’y échappe. Au bonheur des uns et au malheur des autres, l’ampleur de ce mouvement a rendu cette pratique visible par tous.

Une manière de s’exprimer en faisant parler ces espaces où la nature a perdu ses droits, où ces inscriptions poussent partout comme un substitut à la végétation. Une manière de donner une âme à ces surfaces qui se dressent dans le quotidien des citadins dont la densité ne cesse de croître. Une manière de vivre « l’urbanité » en permanente adaptation au fur et à mesure de l’obsolescence de ses mobiliers et éléments architecturaux ainsi que de son contexte local, social et politique.

Voici un témoignage mettant de coté la subjectivité du résultat pour ne présenter que l’essence même et le cœur de ce mouvement underground. Né sur les métros new-yorkais dans les années 70, il est rapidement diffusé par l’intermédiaire de différents médias notamment grâce aux photographies de Martha Cooper. En plus d’être un nom, un blase et une esthétique, sa force et sa singularité est d’être une pratique artistique ou picturale des plus vivante nécessitant une confrontation au réel. Ici la toile est dans un espace où les limites sont faites pour être dépassées donnant lieu à des situations, des scènes, des ambiances des plus saisissantes (et parfois saisissables) pour un photographe.

En y ajoutant les rencontres, l’imprévisibilité et les surprises que cela implique, la photographie, rythmée par la sueur et l’adrénaline, en devient excitante.